La
plupart des itinéraires (les
"roads") qui permettent d'atteindre le
principal sommet du Kilimandjaro (Uhuru
Peak) ne demande pas d'expérience
particulièrement de l'alpinisme. Contrairement à l'ascencion
de certaines montagne comme l'Everest qui exigent à la fois une
vraie expérience de l'alpinisme et une très bonne condition
physique, le "Kili" est accessible à tous.
Si
vous êtes accompagné par un guide professionnel, peu importe
votre poids, votre aptitude aux activités sportives ou votre expérience
de la montagne, vous pourrez atteindre le sommet du Kilimanjaro si vous
êtes suffisament motivé: il vous faudra garder le rythme pendant
plusieurs jours et fournir un dernier effort lors de l'ascension de la
dernière partie (4500-5985m) qui se fait de nuit et dans un environnement
appauvri en oxygène.
Vous
devez vous rendre dans une petite ville nommèe Moshi où vous
passerez en général une nuit pour accumuler des réserves.
Ensuite, un guide vous prendra en charge, engagera des porteurs, négociera
l'entrée dans le parc national du Kilimandjaro et vous aidera à
effectuer la montée sans problème.
Il
est à noter que l'entrée du parc est pour ainsi dire interdite
si vous n'avez pas de guide. C'est moins dans le but d'encourager le marché
de l'emploi local que d'éviter de regrettables accidents aux touristes.
L'essentiel du parc se situe à une altitude supérieure à
2000m et s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés,
ce qui ne laisse pas de place à l'improvisation. Les porteurs sont
également indispensables: le poids du matériel nécessaire
à la montée (bombones de gaz, nourriture, eau, tente...)
est élevé et vous ne pouvez pas raisonnablement espérer
grimper le Kilimandjaro sans porteur: j'ai moi-même hésité
à recourir aux services d'un guide et d'un porteur pour des raisons
économiques et par esprit de l'aventure, mais cela aurait été
une regrettable erreur: je ne serai jamais parvenu au sommet et j'aurai
probablement été victime du mal d'altitude, avec de graves
conséquences à la clé. N'ayez donc aucun sentiment
de culpabilité: grimper avec un guide et un porteur ne relève
pas d'une quelconque attitude colonialiste, si vous accordez à ces
compagnons la considération et le respect que leur dur travail mérite.
Conditions climatiques
Le
mont Kilimanjaro peut être gravi tout au long de l'année mais
il y a deux saisons de la pluie : la première de fin mars à
mi juin et la seconde durant le mois de novembre. Les mois les plus
propices à l'ascencion du « Kili » sont ceux de décembre
à mars et de juillet à octobre qui sont des mois secs et
avec peu de nuages Mais changement de conditions atmosphériques
rapidement sur la montagne. La température à 4.000m
est d'environ + 15°C durant la journéee et descend en dessous
de zéro la nuit. Au sommet, on enregistre entre -5°C de
jour et -22°C la nuit.
Au final, la seule véritable difficulté
consiste à éviter le mal d'altitude, liè à
ce manque d'oxygène, qui peut obliger certains grimpeurs à
renoncer à la dernière partie de l'ascencion (4500m-5985m)
et qui s'avère même mortel pour certains touristes tous les
ans. Quoiqu'il en soit, le mal d'altitude ne doit pas vous faire hésiter:
même si vous devez à 4500m, vous ne passerez à côté
que d'une journée d'ascencion et vous aurez gouté à
l'essentiel du périple.
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