Les cinq principaux monuments de Kyoto
S'orienter dans Kyoto
Le centre de la ville est marqué par le palais impérial,
auquel répond, au-sud-ouest, le château de Nijo. Le charme
de la cité réside dans les rues médiévales du quartier des
artisans, Nakagyo-ku, surtout dans les rues Shinkyogoku
et Teramachi-dori, entre Sanjo et Shijodori. La petite rue
transversale de Nishiki-Koji constitue le " ventre de Kyoto
" qui, dès le XVIIe siècle, devait nourrir 500 000 habitants.
Sur la rive gauche du Kamo se trouve le quartier des " philosophes
" auquel l'université de Kyoto, l'une des " deux
grandes " avec celle de Tokyo, donne le ton.
Des ruelles étroites et calmes, escaladant le Higashi-yama
(mont de l'Est), conduisent à de nombreux temples et safsrctuaires
qui sont autant de chefs-d'eeuvre d'architecture de diverses
époques. Promenezvous à pied, selon votre humeur et le temps
dont vous disposez.
Kyoto pâtit d'un climat extrême : des étés chauds
et étouffants, des hivers durs et humides. A la fin de l'automne
et au printemps, il est recommandé de s'habiller chaudement
dans les ryokan et lors de la visite des vieilles maisons.
Les cinq principaux monuments
Une visite complète de Kyoto prend plusieurs semaines.
Voici les cinq monuments à voir en priorité
Le sanctuaire d'Heian, construit en 1895, à l'occasion
du 1 200e anniversaire de la fondation de la ville, honore
la mémoire de l'empereur Kammu, artisan de cette création,
et l'empereur Komei, le dernier qui résida à Kyoto.
Les bâtiments culturels, à colonnes laquées en rouge vermillon,
imitent, à l'échelle réduite, l'ancien palais impérial de
l'époque d'Heian. Une gigantesque torii (porte) marque l'entrée
du sanctuaire. La floraison des cerisiers au printemps et
celle des iris en mai, la couleur des érables en automne
et la neige qui le recouvre l'hiver font du parc paysager
qui l'entoure le plus photogénique du Japon.
Le pavillon d'or ou Kinkakuji construite pour héberger
la retraite, d'Ashikaga Yoshimitsu, shogun de l'époque de
Muromachi, en 1397, cette villa devint après sa mort un
temple zen. Ses trois étages en bois sont décorés à la feuille
d'or. Dans le beau jardin paysager, un étang reflète le
pavillon. Incendié par un prêtre, en 1950, le bâtiment fut
reconstitué en 1955.
Le château du Nijo : Leyasu éleva le château en 1603, pour
ses séjours à Kyoto. En 1868, le quinzième shogun,
Tokugawa Yoshinobu, y annonça sa soumission à l'empereur.
La porte de Karamon et les peintures de l'école de Kano
qui décorent les portes de la salle d'audience sont de style
Azuchi-Momoyama. Le premier bâtiment du château montre l'architecture
traditionnelle des logements de samouraï, le deuxième la
disposition d'un appartement noble.
Temple de Kiyomizu fondé . en 780, il bénéficie d'une situation
grandiose, sur un éperon rocheux dominant les pentes du
mont Otowa. Le bâtiment actuel date de 1633. Dans les manufactures
de Ggjozaka, une rue escarpée qui monte de Gojodori au temple,
on crée les célèbres porcelaines de Kiyomizu-yaki.
Sarju-Sangen-Do : le nom veut dire " salle des 33 voûtes
", des colonnes divisant ce long bâtiment en 33 espaces.
Construite en 1266, cette salle est considérée comme l'exemple
type de l'architecture de Kamakura. Elle contient 1001 statues
de bois du boddhisattva aux mille mains, créées par des
artistes exceptionnels de l'époque de Kamakura qui sculptèrent
également les 28 remarquables statues de dieux et de prêtres
de l'arrière-salle. Lors du traditionnel tir à l'arc du
Nouvel An, les archers doivent envoyer leurs flèches de
la première à la dernière colonne de la salle.
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du voyage au Japon
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