Vie nocturne (de A à D) : Bars, pubs
et cabarets
Seul, un mégalomane oserait prétendre s'y reconnaître dans
les infinis dédales de la vie nocturne de Tokyo.
Même un Japonais y perd son latin et pour un étranger, qui
ne parle pas la langue, il est quasi impossible de trouver
une adresse sans consulter un plan détaillé. Pour ne pas
vous décourager de goûter, quand même, aux plaisirs de Tokyo
la nuit, nous vous donnons, cidessous, quelques définitions
et informations.
Bars, boîtes de nuit et cabarets
ne se consacrent la plus souvent qu'à une clientèle d'hommes
venus boire de l'alcool et grignoter des amusegueule (o-tsumami)
en compagnie d'hôtesses payées pour leur faire la
conversation et éventuellement danser avec eux. Les bars
sont petits, voire minuscules, les bottes ou clubs plus
spacieux et plus luxueux, les cabarets assez grands,
mais les temps des gigantesques usines employant des centaines
d'hôtesses touchent à leur fin. La rémunération des
dames se fait selon différents systèmes, mais le résultat
est toujours plus onéreux que prévu, et même si vous n'avez
pris qu'un seul verre, vous serez délesté de 400 à 1000
F en sortant. Les chevaliers de la note de frais n'hésitent
pas à dépenser 3 500 à 7 000 F pour une soirée à deux ou
trois, au compte de leur société bien entendu. N'allez dans
ce genre d'établissement que si l'on vous invite.
Discothèques et pubs : pour un prix d'entrée
de 3 à 5 000 yens (les femmes paient généralement 1000 yens
de moins), vous avez droit à un verre et souvent un petit
en-cas. Les commandes suivantes se paient comptant, ce qui
évite des surprises désagréables. Ici, pas d'hôtesses.
Si vous voulez danser, amenez votre partenaire ou débrouillezvous
pour en trouver une sur place. Les pubs, consacrés
à la consommation de la bière et de plats bon marché, ne
demandent rien à l'entrée. On les trouve dans les quartiers
déjà nommés plus haut, et à Ginza. Dans certains d'entre
eux, des gogo girls veillent à l'ambiance.
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du voyage au Japon
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