Achats et souvenirs
Des babioles exotiques aux gadgets ultramodernes, l'offre
est surabondante mais pas très bon marché.
Pour acquérir soieries, porcelaine, laques, poupées, peintures,
il faut que les collectionneurs y mettent le prix, car dans
un pays aussi industrialisé que le Japon, l'artisanat
d'art est menacé. Le corail et les émaux coûtent
deux fois moins cher à Hong-Kong ; il est vrai qu'il
leur manque la signature de grands artistes.
Dans les innombrables cubes de béton noyés dans la publicité
d'Akihabara, le seul quartier qui autorise le marchandage,
on trouve les produits de qualité de la haute technologie
nippone : appareils photographiques, caméras vidéo, lecteurs
de disques compacts, ordinateurs domestiques à impression
laser, montres à quartz ou synthétiseurs. Toutefois, malgré
la détaxe octroyée par des magasins de discount comme Yodobashi
Camera sur présentation du passeport, les prix restent supérieurs
à ceux d'Europe occidentale. Là aussi, Hong-Kong
se révèle imbattable. Vérifiez le voltage des appareils
électriques et exigez un bon de garantie internationale.
Explorez en détail un grand magasin comme Mitsuhoshi,
Tokashimaya ou Seibu. Au rez-de-chaussée, une sélection
de produits constitue sa carte de visite. A l'épicerie
du sous-sol, Maxim's, Tour d'Argent, Fauchon ou Lenôtre
profitent de l'engouement pour la gastronomie française
et du cours du yen pour faire des affaires d'or. Dior ou
Saint-Laurent concurrencent Kenzo et Issey Miyake aux rayons
de vêtements pour dames du deuxième étage.
Au rayon des kimonos, les différents accessoires de ce
costume traditionnel ravissent les yeux des touristes. Une
ceinture obi de Kyoto remplit la même fonction sociale que
le vison en Europe.
Au dernier étage, des expositions d'art de premier
ordre voisinent avec un restaurant de spécialités internationales
à prix raisonnables. Sur le toit, une terrasse réserve une
aire de jeux aux enfants, avec un petit zoo.
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du voyage au Japon
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