Langue et écriture
La langue japonaise est une langue isolée
qui ne présente une lointaine affinité qu'avec le coréen,
et, contrairement à l'opinion de beaucoup d'Européens, n'a
aucune parenté avec le chinois. Des affixes confèrent à
une racine invariable des fonctions diverses, telles que
verbe, adjectif, adverbe ou substantif.
Le Japon connaît trois systèmes d'écriture : kanji,
hiragana et katakana. Les signes pictographiques
kanji furent importés de Chine, au VIe siècle. Chaque signe
correspond à une notion : il peut, par exemple, signifier
" montagne ". Les Japonais utilisent les symboles
chinois selon leur sens, mais sans respecter la prononciation
chinoise. Ainsi, le signe " montagne " se prononce
sien en chinois, mais yama en japonais.
Si les signes kanji ont pu représenter sans difficulté
les racines des mots et les notions, il a fallu, pour écrire
les affixes, se servir de symboles chinois en respectant,
cette fois, leur son mais non leur sens. Au XIIe siècle,
se développèrent, à partir de l'utilisation modifiée de
ces symboles chinois, deux systèmes syllabiques,
hiragana et katakana, qui figurent tous les sons du japonais
en 47 signes.
Le japonais se calligraphie de haut en bas et de droite
à gauche. Dans les livres de sciences naturelles ou comportant
des représentations schématiques, on écrit souvent horizontalement,
de gauche à droite.
Suite
du voyage au Japon
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