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évoluer un projet humanitaire |
Du mont Kenya au Kilimandjaro
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Après
une série de Safari à touristes et de visites en 4X4 des
parcs nationaux du Kenya, j'avais prévu de terminer mon périple
par une ascension du Mont Kenya (environ
4800m), suivi d'un séjour de deux
jours dans une station balnéaire près de Mombasa. Lonely
Planet, le guide touristique dont je me servais indiquait, en effet,
que l'ascension du Mont Kenya était accessible à tout un
chacun pourvu qu'il soit accompagné d'un guide. |
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J'avais
fait un peu de trekking dans le massif central sans attraper trop d'ampoules
ou de courbatures, j'avais réussi à descendre et remonter
le Grand Canyon en une seule journée et j'avais envie de tenter
un défi légèrement supérieur.
J'ai
finalement abandonné le Mont Kenya pour pour le "Kili" en réfléchissant
à une discussion que j'avais eue quelques jours auparavant avec
un routard, qui restait tout comme moi dans le mythique New
Kenya Lodge (River Road, P.O. Box, 43444,
Nairobi, tel : 254-2 / 222202). Il avait atterri à Nairobi uniquement
pour gravir le Kilimanjaro
(Tanzanie) et n'était pas du tout intéressé par les
safari. Sur le coup, le Kilimanjaro
me paraissait hors d'atteinte et réservé à une élite
de part sa renommée et l'altitude de son point culminant (5895m).
Je
me suis tout de même décidé à tenter l'aventure
pour trois raisons : d'une part, le Kilimanjaro est proche de la
frontière entre le Kenya et la Tanzanie. D'autre part, je ne reviendrais
pas dans cette région avant des années et enfin, si l'ascension
s'avérait trop dure, je pourrais toujours m'arrêter en chemin.
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Je
réservais donc un billet de bus pour aller de la capitale
du Kenya (Nairobi) à Moshi,
la petite ville Tanzanienne au pied du parc
national du Kilimanjaro d'où partent
toutes les expéditions. Le voyage dure environ 7 à
8 heures (arrêt à la Frontière compris). Si vous
prenez le bus de nuit, attention à ne pas manquer la descente à
Moshi
qui s'effectue très tôt le matin (ente 4 heures et 6 heures),
sinon, comme moi, vous risquez de devoir descendre à l'arrêt
suivant (2 heures plus tard) et devoir reprendre un autre bus en sens inverse.
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Sur
place à Moshi,
vous serez assailli de propositions pour gravir le Kilimanjaro. Comme vous
vous en doutez, ce ne sont pas là que vous serez orienté
vers les meilleurs guide. J'ai eu beaucoup de chance dans la mesure où
je cherchais uniquement un taxi qui m'a finalement convaincu de rencontrer
un très bon guide, Matata. |
A
la fois pour des raisons de temps et de budget, j'ai demandé à
Matata
de trouver une solution pour que je gravisse le Kili en trois jours et
pas un de plus. Après avoir vérifié mon expérience
(j'ai bluffé en expliquant que j'avais été jusqu'au
camp de base de l'Everest au Tibet),
il organisa sur le champs notre expédition et me fournit le matériel
qui me manquait (des vêtements chauds et du matériel de camping).
Nous
partîmes le jour suivant vers 9 heures mais fumes arrêtés
pendant deux heures à l'une des entrées du parc (Machame
Gate), car les gardes, qui contrôlent
les itinéraires afin d'éviter les accidents, étaient
assez réticent à nous autoriser à aller aussi vite
pour faire l'aller-retour, car il leur paraissait qu'il y avait un risque
important. Heureusement, Matata
fut convainquant et nous réussîmes à entrer.
56
heures plus tard, nous avions réussi
notre pari et quittions le parc national |
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