Wajima et l'île de Sado
Wajima, sur la presqu'ile de noto
Au terminus de la ligne de chemin de fer, le vieux port
de pêche de Wajima est réputé pour ses amas (plongeuses).
Au mois d'août, se produit une véritable migration tout
le quartier des pêcheurs de Wajima s'installe dans
la petite île d'Hekura, très poissonneuse, à 48 km des côtes.
Tous ce petit monde regagne le continent à l'automne. Wajima
produit également des laques de grande valeur, Wajima-Nuri.
Le climat frais et humide de la région convient parfaitement
à cet art délicat.
Asaichi : marché matinal ; à partir de 7 h dans la rue
principale. Des femmes y vendent leurs produits domestiques
: poissons frais, séchés ou fumés, légumes, gâteau à la
pâte de haricots doux, poupées folkloriques et vaisselle
en laque.
Eiheiji
Ce gigantesque monastère de la secte Sodo, fondé en 1244,
contient le plus important centre de formation de prêtres
zen. La cuisine doit nourrir quotidiennement 120 jeunes
moines et de nombreux voyageurs. Le dortoir du nouveau bâtiment
peut héberger 1 000 hôtes. Réserver par écrit. Les visiteurs
doivent se conformer aux habitudes du monastère lever vers
3 h, nourriture végétarienne frugale, deux fois par jour,
et zazen (exercices de méditation).
Ile de sado (467 000 hab)
Port d'embarquement à Niigata carrefour des axes nord-sud
et estouest de la mer du Japon.
Située à 35 km au nord de Niigata, l'île de Sado
servait de lieu de séjour aux prisonniers politiques dès
l'époque d'Heian. A l'époque d'Edo, on exploitait à Sado
la seule mine d'or du Japon, grâce au travail forcé
de nombreux grands criminels. Deux chaînes de montagnes
parallèles, 0-Sado et Ko-Sado, traversent
l'île.
Ancienne mine d'or d'Aikawacho : découverte en 1601, elle
est presque épuisée de nos jours. On y conserve de nombreux
objets ayant appartenu aux anciens forçats.
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du voyage au Japon
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