L'époque de Kamakura (1192-1333)
Le chef de la famille Genji, Minamoto-no-Yoritomo fonda,
à Kamakura, un bakufu (gouvernement militaire) et
se proclama shogun, titre décerné à l'origine par l'empereur
et qui peut se traduire par " détenteur du pouvoir impérial
". A Kyoto, où il tenait cour pour les érudits et les artistes,
l'empereur se trouvait réduit, par le shogunat, à un rôle
purement symbolique, mais se portait garant de la continuité
de la nation japonaise.
Dans la société féodale de Kamakura, les chevaliers
(samouraa) juraient allégeance au seigneur (daimyô) et celui-ci
au shogun. En échange, la terre était donnée en fief. Le
code du samouraï, basé sur une discipline sévère et le principe
de l'auto-défense s'enracina profondément dans la société
japonaise.
En 1272 et 1281, les hordes mongoles de Koubilaï Khan
tentèrent à deux reprises d'envahir le Japon. Elles
furent repoussées et Kamikaze, les vent des dieux détruisit
leur flotte en fuite.
Suite
du voyage au Japon
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